Co-valorisation

La relation habituelle entre plusieurs monnaies différentes peut être faite via des échanges de valeurs par équivalence. Ces échanges se font généralement soit via des taux de changes flottants ou soit plus spécifiquement via des taux fixes unitaires.

Les monnaies temps, c’est à dire dont la valeur est du temps, sont parfois vues comme non convertible vers d’autres monnaies. Mais si une monnaie temps est officiellement non convertible il n’en demeure pas moins qu’elle véhicule de la valeur et donc peut faire l’objet d’un marchandage parallèle avec une autre monnaie.

En passant, avoir un taux de change variable entre deux monnaies continuées de jetons à valeur fixe et non sécables est à considérer comme impossible parce que cela va entraîner des pertes sur l’une ou l’autre des monnaies. Et ces pertes ne sont pas prévisibles parce que le taux de change futur n’est pas prévisible. Dans ce cas le taux de change ne peut être que fixe.

Dans le cas particulier de deux monnaies ayant un taux de change fixe, la variation de valeur de l’une va entraîner automatiquement une variation de valeur de l’autre. Le simple fait que chaque administrateurs des deux monnaies les marques convertibles à taux fixe l’une vers l’autre les lient presque comme si c’était une monnaie unique mais avec deux types de supports de valeurs concurrents. Ne faut-il pas gérer le taux fixe comme une relation d’approbation explicite ?

Un fonctionnement proche de la relation d’approbation c’est la relation centralisée. La création d’une monnaie se fait par un administrateur central qui ne désigne pas de rôles de gestion directe mais approuve des succursales avec un administrateur propre qui désigne à son niveau des rôles de gestion. Dans ce cas les propriétés de la monnaie commune sont gérées ou figées par l’administrateur central et la gestion ‘de terrain’ se fait par les succursales. On doit donc pouvoir définir explicitement une monnaies centrale et des relations de subordination et de reconnaissance commune (élargie) des différents supports de valeur.

Définition des capacités des monnaies

Une monnaie, lorsque créée, va être identifiée par un hash d’un objet de référence. Ce hash peut correspondre à un objet virtuel, c’est à dire sans contenu, comme pour les conversations. Et de la même façon, les différentes propriétés vont être attribuées à la monnaie via des liens.

Cependant, pour éviter la fraude ou le détournement d’une monnaie, il peut être judicieux de figer certaines propriétés des monnaies. les liens ne permettent pas de figer cela. Mais il est possible d’utiliser l’objet de référence pour contenir ces propriétés, il n’est dans ce cas plus virtuel. Les propriétés non figées par l’objet de référence peuvent donc devenir des propriétés flottantes au grès des liens de l’administrateur de la monnaie.

Il est possible de mettre en place les conditions physiques nécessaires afin de pouvoir supprimer l’objet de l’administrateur une fois la monnaie créée si elle ne nécessite pas de valideurs… qui peuvent être compromis et changés.

Entités administratives des monnaies

La gestion d’une monnaie en général et de ses jetons ou balances de comptes sans recourir à une seule entité, qui devient vulnérable, va nécessiter la mise en place de multiples entités spéciales dans des groupes avec des rôles déterminés.

On va retrouver au sommet de la chaîne alimentaire l’administrateur de la monnaie spécifique. Chaque monnaie aura son entité administratrice. Il est peut-être possible de gérer une co-entité ou de la cosignature afin d’assurer la répartition de la confiance en cet administrateur.

L’administrateur de la monnaie va ensuite désigner d’autres entités, ou lui-même, afin de remplir différentes fonctions comme l’émission de jetons de monnaie ou la signature de transactions dans un modèle de monnaie centralisée.

On peut donc dès maintenant prévoir la mise en place de groupes dédiés à la désignation des forgeurs (de jetons) et valideurs (de transactions).