Forçage de la monnaie dans les jetons

Jusque là dans le code on essayait de retrouver la monnaie lorsque que l’on instanciait un jeton ou un sac de jeton. Ou plutôt on injectait l’identifiant de la monnaie dans l’instance du jeton pour pouvoir récupérer des valeurs héritées essentielles.

Cette méthode pose problème parce qu’il faut justement préalablement connaître la monnaie dans laquelle le jeton est utilisé. Il est théoriquement possible de retrouver la monnaie d’un jeton que l’on souhaite utiliser en exploitant les liens du jeton qui le lie à une monnaie. Mais comme le jeton non forcé affilié à une monnaie peut être associé à plusieurs monnaies, en l’absence de l’indication de la monnaie celle-ci est déduite d’un traitement social sur les liens avec la monnaie. Et donc qui dit traitement social des liens dit aussi possibilité manipulation, et donc problème de confiance.

Pour réaliser une transaction il faudrait préciser un jeton et une monnaie, soit à peut près le lien de rattachement du jeton à la monnaie. Le but est de ne pas utiliser des liens dans les transactions mais des jetons (objets) ou des fractions de jetons (via des liens de sous-parties d’objets).
Donc l’implémentation actuelle ne convient pas.

Pour résoudre ce problème d’implémentation, la monnaie devient un paramètre obligatoirement inscrit dans l’objet du jeton. Et c’est le cas aussi pour le sac de jetons. Ainsi le champs CID doit apparaître dans l’objet du jeton en ligne 3 de la même façon que le champs AID était devenu obligatoire en ligne 3 des objets des monnaies.

Cosignature et validation de transactions

Duplicata de l’article de même nom sur le blog de nebule.


Un mécanisme de cosignature fonctionnant sur le principe de quota peut être une réponse possible à la validation de transactions dans un groupe fermé d’entités. La difficulté est que chaque entité peut ne pas reconnaître la même composition du groupe du fait du traitement social des liens du groupe. Mais si le groupe est explicitement définit dans l’objet de groupe avec le quota attendu, alors cela devient jouable…

Réputation d’entité et chaînage

Duplicata de l’article de même nom sur le blog de nebule.


Le système de chaîne de blocs tel que abordé dans les articles Blockchain et nebule et Le cas de la messagerie ne peut être implémenté dans nebule.

Cependant la réflexion sur un mécanisme proche en terme de fonctionnalité ouvre tout un champs de possibles. Cela permet notamment d’introduire de la confiance là où à priori il n’y en a pas.

Il est ainsi envisageable de gérer la réputation des entités non pas dans des blocs mais par de multiples signatures de liens de réputations (positifs ou négatifs) par diverses entités. C’est le même mécanisme que la pondération. Le problème dans ce cas est la non prise en compte de liens d’entités que l’on ne connaît pas. L’annuaire est peut-être un facilitateur à ce niveau pour le cas d’entités inconnues.
Une nouvelle entité devrait commencer par se déclarer auprès d’un annuaire. Depuis l’annuaire cette nouvelle entité aurait accès aux autres entités, mais pas immédiatement puisque n’étant connue d’aucune entité, tout dialogue serait impossible. Le mécanisme dans l’annuaire peut prévoir une sorte de mise en relation entre entités qui ne se connaissent pas. Les premières entités rencontrées pourraient être des modérateurs. Ensuite, en fonction de la réputation acquise auprès des premières entités il serait possible pour la nouvelle entité de commencer à solliciter, toujours via l’annuaire, de nouvelles entités plus ‘timides’. Un mauvais comportement de la nouvelle entité dès le début entraînera rapidement un bannissement.
Pour éviter les bannissement abusifs par coalition, parce qu’il faut considérer qu’on ne peut pas plaire à tout le monde, il faut comprendre que le bannissement ne sera effectif que pour les entités ayant émis une réputation négative et toutes autres entité qui leurs font confiance. Mais la nouvelle entité sera toujours reconnue par les entités ayant émis une réputation favorable.

Nous devons dès maintenant considérer que, à moyen terme, l’intelligence artificielle sera à même de tromper, mieux que les humains, les barrières de filtrage anti-robots. Les techniques actuelles fonctionnent encore mais leurs méthodes sont déjà vouées à l’échec. Et puis l’important n’est pas de filtrer des robot qui peuvent être légitimes, mais plutôt d’isoler les sources d’actes malveillants. Et là nous ne sommes plus dans la détection du qui suis-je mais dans la détection comportementale. On peut imaginer aussi que des entités (humains ou robots) se comportent correctement un certain temps afin de monter en estime et traverser des barrières comportementales mais dans le but de s’attaquer à une cible de haute valeur, dans ce cas le prix en temps de création est élevé.