Blockchain et nouveau lien

Duplicata de l’article de même nom sur le blog de nebule.


Suite des articles sur la Blockchain et nebule, Le cas de la messagerie et la Réputation d’entité et chaînage.

Le problème de n’avoir que des liens annulables dans nebule, rapporté à une émulation du fonctionnement d’un équivalent de la blockchain, c’est que l’entité initiatrice d’une transaction peut invalider la transaction ou au contraire elle peut se voir contraindre la transaction par un groupe coalisé.

Une solution serait de créer un nouveau type de lien spécifiquement non annulable, c’est à dire non soumis à l’action du lien de type x. Mais ce cas particulier va ralentir le traitement de la lecture et de la vérification des liens là où elle doit être la plus optimale. Mais bon la force de l’usage fait peut-être loi.

Une autre solution pourrait être de se baser sur un objet de transaction. Dans ce cas nous n’avons plus un objet servant de jeton de valeur avec la résolution des liens pour suivre ses évolutions mais un objet de transaction faisant en interne référence à un autre objet jeton de valeur. Dans ce cas, la suppression d’un objet répliqué étant beaucoup plus illusoire, si d’autres entités signent cet objet comme une transaction il est possible de la retrouver même si l’initiateur de la transaction le supprime. Cette méthode pose cependant un problème, quel lien doit être utilisé afin de propager l’objet de la transaction, et donc la transaction elle même, tout en permettant la création de confiance ?

Réputation d’entité et chaînage

Duplicata de l’article de même nom sur le blog de nebule.


Le système de chaîne de blocs tel que abordé dans les articles Blockchain et nebule et Le cas de la messagerie ne peut être implémenté dans nebule.

Cependant la réflexion sur un mécanisme proche en terme de fonctionnalité ouvre tout un champs de possibles. Cela permet notamment d’introduire de la confiance là où à priori il n’y en a pas.

Il est ainsi envisageable de gérer la réputation des entités non pas dans des blocs mais par de multiples signatures de liens de réputations (positifs ou négatifs) par diverses entités. C’est le même mécanisme que la pondération. Le problème dans ce cas est la non prise en compte de liens d’entités que l’on ne connaît pas. L’annuaire est peut-être un facilitateur à ce niveau pour le cas d’entités inconnues.
Une nouvelle entité devrait commencer par se déclarer auprès d’un annuaire. Depuis l’annuaire cette nouvelle entité aurait accès aux autres entités, mais pas immédiatement puisque n’étant connue d’aucune entité, tout dialogue serait impossible. Le mécanisme dans l’annuaire peut prévoir une sorte de mise en relation entre entités qui ne se connaissent pas. Les premières entités rencontrées pourraient être des modérateurs. Ensuite, en fonction de la réputation acquise auprès des premières entités il serait possible pour la nouvelle entité de commencer à solliciter, toujours via l’annuaire, de nouvelles entités plus ‘timides’. Un mauvais comportement de la nouvelle entité dès le début entraînera rapidement un bannissement.
Pour éviter les bannissement abusifs par coalition, parce qu’il faut considérer qu’on ne peut pas plaire à tout le monde, il faut comprendre que le bannissement ne sera effectif que pour les entités ayant émis une réputation négative et toutes autres entité qui leurs font confiance. Mais la nouvelle entité sera toujours reconnue par les entités ayant émis une réputation favorable.

Nous devons dès maintenant considérer que, à moyen terme, l’intelligence artificielle sera à même de tromper, mieux que les humains, les barrières de filtrage anti-robots. Les techniques actuelles fonctionnent encore mais leurs méthodes sont déjà vouées à l’échec. Et puis l’important n’est pas de filtrer des robot qui peuvent être légitimes, mais plutôt d’isoler les sources d’actes malveillants. Et là nous ne sommes plus dans la détection du qui suis-je mais dans la détection comportementale. On peut imaginer aussi que des entités (humains ou robots) se comportent correctement un certain temps afin de monter en estime et traverser des barrières comportementales mais dans le but de s’attaquer à une cible de haute valeur, dans ce cas le prix en temps de création est élevé.

Blockchain et nebule – Le cas de la messagerie

Duplicata de l’article de même nom sur le blog de nebule.


Suite de l’article Blockchain et nebule.

La blockchain ne permet pas juste de manipuler de l’argent. Une forme de blockchain avec une portée réduite peut se retrouver dans la messagerie. Lorsqu’un message est transmis à des destinataires, ceux-ci vont marquer le message comme lu lorsqu’ils vont l’ouvrir les uns après les autres. On considère ici cette marque de lecture comme publique. Si un message est référencé par une empreinte et que les marques de lectures référencent cette empreinte, alors nous avons une chaîne de blocs indirecte. Un message ne référence pas le message précédent comme cela se fait avec un bloc, mais chaque message est vu et validé collectivement dans une période de temps (idéalement) réduite. Cette validation par les destinataires scelle les messages dans le temps et la chaîne est constituée par l’enchaînement des messages dans le temps, dans une conversation. Il est possible grâce à ce mécanisme de détecter les tentatives de suppression ou d’insertion de messages.

Cette façon de marquer les messages et de les figer dans le temps est une base de travail possible pour l’implémentation de l’équivalent d’une blockchain via les mécanismes de nebule et surtout avec ses restrictions. Ce mécanisme peut permettre un fonctionnement local là où la blockchain nécessite impérativement un consensus global et une cohérence mondiale.

L’utilisation de l’entité maître du temps kronos ne permet de résoudre qu’une partie du problème.

Blockchain et nebule

Duplicata de l’article de même nom sur le blog de nebule.


C’est une première réflexion sur la blockchain et une implémentation avec les mécanismes de liens mis en place par nebule.

La, ou plutôt, les blockchains sont en plein essor et représentent non seulement un avenir proche pour échanger de l’argent mais aussi un avenir pour tout ce qui aujourd’hui nécessite un tiers de confiance. Les tiers de confiances peuvent être imposés ou choisis. Une blockchain permet de ne plus déprendre d’un tiers de confiance mais en conservant certains rôles remplis par un tiers de confiance. On ne se contente pas de remplacer le tiers de confiance, on sécurise même ses rôles en réduisant (voir supprimant) tous les abus de position dû à la place privilégiée du tiers de confiance.

La blockchain permet une validation globale et expose toutes les transactions à la vue de tous. Cette notion de globale implique en fait un réseau global : l’Internet.
Cette nécessité de la présence de l’Internet est potentiellement problématique. Rien ne permet d’affirmer que l’Internet survivra à moyen terme. Une fragmentation peut survenir brusquement. Et si l’Internet se retrouve fragmenté, il sera très difficile, sinon impossible, de le réunifier de nouveau. La gestion de l’information tel qu’elle est portée par nebule permet de survivre à un isolement des réseaux, l’ensemble est résilient à une fragmentation de l’Internet… même si ce ne sera pas aussi facile, rapide et fluide qu’aujourd’hui.

La blockchain permet de graver une information. L’information est une transaction financière, une transmission d’un bien réel ou virtuel. Cela veut dire une impossibilité d’annuler une opération, une transaction.
Avec nebule, les liens qui peuvent matérialiser une transaction peuvent être annulés soit par l’entité qui les émet, soit par soi-même. Si cette propriété de suppression de lien est problématique, il faudra définir un nouveau type de lien non annulable. Mais il est peut-être possible de trouver un processus présentant le même résultat tout en utilisant des liens annulables. Et il faut que celui-ci soit capable de fonctionner de façon globale tout en étant résilient à une fragmentation partielle ou forte du réseau.